Pour reconnaitre les différents stades de sommeil il faut savoir de quoi ils sont constitués et quels éléments les définissent.
Comment entre-t-on dans un stade ? Comment passe-t-on d’un stade à un autre ?
Pour comprendre cela il faut savoir identifier :
Parmi les fréquences, il faut savoir identifier les différents rythmes propres à chaque stade de sommeil. La tendance serait que plus le rythme ralentit, plus l’individu enregistré plonge dans un sommeil profond. Seul le sommeil paradoxal redevient actif avec un mélange de plusieurs rythmes reflétant l’activité des rêves.
Rythmes delta : ce sont des ondes lentes. Elles sont présentes lors d’un état de méditation profonde ou d’un état de sommeil sans rêve (stade 3).
Rythmes thêta : ce sont des ondes présentes lors d’un sommeil profond. Ces ondes jouent un rôle lors de l’apprentissage et de la consolidation de mémoires (stade 2).
Rythmes alpha : ces ondes sont présentes lors d’un état d’éveil, de vigilance ou de méditation légère. Elles sont associées à la coordination d’activité mentale et à l’apprentissage.
Rythmes bêta : ces ondes sont présentes lors d’un état d’éveil lorsque notre attention est engagée par des tâches cognitives (par exemple, prendre une décision, résoudre un problème) ou le monde extérieur.
Rythmes gamma : ce sont les ondes les plus rapides. Elles sont associées aux traitements d’informations par différentes régions du cerveau (c’est-à-dire la synchronisation de plusieurs régions du cerveau). Elles sont également présentes lors d’états nécessitant un haut niveau d’attention ou de concentration.
Parmi les fréquences, certains éléments (grapho-éléments) sont à identifier comme des marqueurs permettant de définir un stade ou de passer à un autre. On y trouve :
Accélération brutale du rythme/fréquence de l’EEG (>16 Hz) par rapport aux 10 secondes de sommeil calme précédant le changement.
Pour scorer un micro-éveil, il faut qu’il y ait une modification de l’EEG, le changement de tonus musculaire ne suffit pas.