Les cauchemars sont des mauvais rêves provoquant un éveil et reflétant un évènement traumatisant (accident, agression, forte anxiété...). On les retrouve intensément lors d’un sevrage d’alcool ou de drogue mais ils peuvent également être annonciateurs d’un trouble de la personnalité. Les cauchemars sont généralement présents en deuxième partie de nuit lorsque le sommeil paradoxal est le plus intense. Durant l’enfance, les cauchemars répétitifs sont très présents et peuvent perdurer chez certains adultes sensibles à certains évènements. Il ne faut pas confondre les cauchemars durant lesquels la personne dort avec des terreurs nocturnes avec les cauchemars où la personne vit ses angoisses, entre l’éveil et le sommeil. Dans le dernier cas, la personne se réveille, par exemple, en gardant un souvenir intense de son cauchemar et a du mal à se rendormir. Elle est capable d’identifier la cause de ce qu’elle ressent.
Il s’agit de mouvements répétitifs de balancement du corps ou d’une partie du corps au cours de la nuit au moment des changements de cycles. Ces mouvements peuvent s’accompagner de vocalisations non communicantes. On retrouve ce phénomène chez 66% des nourrissons dès l’âge de 6 mois et disparaît en général vers 4 ans.
Les rythmies du sommeil sont souvent impressionnantes et amènent certains enfants à déplacer leur lit. Elles sont pourtant bénignes et n’entraînent pas de conséquences sur le bon développement psychomoteur de l’enfant.
Il s’agit d’hallucinations visuelles et sonores survenant dans un état de semi-conscience entre l’éveil et le sommeil. Les personnes en dette de sommeil ou subissant un stress intense sont parfois sujettes à ces troubles. Il ne s’agit pas d’un trouble psychotique mais bien d’hallucinations faisant ressortir l’imaginaire dans le réel. Les personnes souffrant de narcolepsie sont très souvent sujettes aux hallucinations hypnagogiques juste avant de s’endormir et de manière soudaine. Les hallucinations hypnagogiques surviennent à l’endormissement, quant aux hallucinations elles se déclenchent à la fin d’une nuit au moment du réveil et sont généralement confondues avec un cauchemar.
Ces deux hallucinations paraissent très claires et précises, comme si elles étaient bien réelles. Les personnes se sentent généralement agressées, ou voient quelqu’un d’autre dans leur chambre. On référence plusieurs types d’hallucinations :
L’énurésie est désigné lorsque les mictions involontaires (pipi au lit) sont fréquentes après l’âge de 5 ans. Il faut alors que l’enfant reprenne confiance en lui et s’entraine à se retenir en travaillant sur le contrôle de la miction urinaire. A l’âge adulte, se lever plusieurs fois la nuit pour aller uriner peut être un signe qu’un trouble du sommeil est présent, il s’agit souvent d’une apnée du sommeil. En déstructurant le sommeil, les hormones empêchant l’envie d’uriner ne sont plus sécrétées. Ce qui oblige la personne apnéïque à se lever la nuit.
La somniloquie se caractérise par le fait de parler durant son sommeil. On remarque que, durant le sommeil paradoxal (où les rêves sont les plus intenses), le discours est beaucoup plus construit et prend plus de sens. Ce trouble est généralement amené par le stress, la fièvre ou un évènement marquant dans sa vie.
Le bruxisme est un trouble très handicapant sur le long terme qui se manifeste par un grincement des dents pendant le sommeil. La survenue du bruxisme est peu connue, mais elle apparait souvent en cas de stress. Souvent, si l’entourages ne s’en aperçoit pas, le bruxisme est difficile à remarquer. Seules des céphalées ou des douleurs à la mâchoire peuvent alerter. Dans la durée, les dents peuvent être totalement limées. Afin de diminuer l’usure des dents, une gouttière dentaire est proposée afin d’éviter le frottement des dents.