L’orthèse d’avancée mandibulaire ( L’OAM )
Aujourd’hui la PPC est recommandée en première intention lorsque l’IAH est supérieur à 30 ou compris entre 15 et 30. Mais d’autres solutions existent comme l’orthèse d’avancée mandibulaire (OAM) ou la chirurgie si cela est possible.
L’OAM est recommandée en première intention lorsque l’IAH est compris entre 15 et 30 en l’absence de maladie cardiovasculaire grave associée. Dans ce cas, l’OAM est en effet plus efficiente que le dispositif de PPC.
L’orthèse mandibulaire est un moulage de la dentition permettant d’avancer la mâchoire inférieure durant la nuit. La langue étant reliée à la base de la mâchoire, en avançant celle-ci, la langue libère de l’espace dans les voies pharyngées, ce qui réduit les apnées du sommeil et les ronflements.
L’orthèse mandibulaire n’est pas adaptée si la personne possède peu de dents sur la mâchoire supérieure ou si elle dispose d’une prothèse dentaire inférieure.
Les effets secondaires à court terme : l’hyper salivation, la sécheresse buccale, des douleurs dentaires. Cependant ces effets sont le plus souvent mineurs. Sur le long terme, l’orthèse mandibulaire peut provoquer des modifications orthodontiques.
Dans le cas d’une rétrognathie prononcée (voir le chapitre : l'apnée du sommeil) la chirurgie peut être un moyen très efficace de corriger le problème. Sur le même principe que l’orthèse, en avançant la mâchoire, la langue se décale et libère de l’espace dans les voies pharyngées. La chirurgie d’avancée mandibulaire permet de réduire l’IAH (indice d’apnée hypopnée) au-dessous du seuil de 10 dans 65% des cas.